Il suffit parfois d’un stationnement gênant ou d’un oubli pour que votre voiture file en fourrière. À Niort, comme dans les villes proches de Bressuire, Parthenay ou Fontenay-le-Comte, récupérer un véhicule immobilisé peut vite devenir un casse-tête si on ne sait pas comment s’y prendre. Et au-delà de la gêne pour le propriétaire, un véhicule abandonné sur la voie publique représente un vrai risque écologique : fuite de liquides polluants, encombrement de l’espace urbain, impact visuel… Autant de raisons pour lesquelles la ville agit vite.
Récupérer son véhicule emmené par la fourrière à Niort
Avant de courir partout, commencez par vérifier si votre voiture, moto ou scooter est bien en fourrière. Le plus simple reste de consulter l’outil officiel en ligne Interrogation Fourrière. Une plaque d’immatriculation suffit pour savoir où se trouve le véhicule. Sinon, un appel au poste de police ou à la gendarmerie de Niort peut lever le doute en quelques minutes (mieux vaut appeler avant de se déplacer).
Pour Niort, le commissariat central se trouve 2 rue de la Préfecture. Vous pouvez composer le 05 49 28 72 00. La gendarmerie, situé au 23 rue du Général Largeau, est joignable au 05 49 28 63 00.
Quand un véhicule se retrouve immobilisé, des frais s’appliquent : enlèvement, gardiennage, expertise éventuelle… Selon le gabarit ou la durée de l’immobilisation, la facture peut vite grimper. Voici une estimation des coûts à prévoir :
Immobilisation matérielle : 7,60 €
Opérations préalables : 15,20 €
Enlèvement : 127,65 €
Garde journalière : 6,75 €
Mise en vente : 100 €
Avant de pouvoir récupérer votre auto ou votre deux-roues, il faudra obtenir une autorisation de mainlevée au commissariat ou à la gendarmerie. Pensez à présenter :
- le certificat d’immatriculation (la carte grise)
- une attestation d’assurance valide pour le véhicule
- votre permis de conduire
Ces pièces, ainsi que la mainlevée devront ensuite être présentées en fourrière.
Éviter que son véhicule parte en fourrière à Niort
La meilleure façon d’éviter les tracas reste de faire attention aux zones de stationnement. Dans certaines rues, la police ou la gendarmerie peut ordonner un enlèvement sans délai pour gêne grave à la circulation ou non-respect d’un arrêté temporaire (travaux, marché). Si vous apercevez un agent prêt à appeler la dépanneuse, il est parfois encore temps de déplacer votre véhicule ou votre deux-roues. Mais attention : tenter de s’opposer à une mise en fourrière expose à une amende de 3750€ et jusqu’à 3 mois de prison.
Autre point à surveiller : un véhicule en stationnement abusif ou en panne laissé trop longtemps sur la voie publique peut être considéré comme abandonné. Dans ce cas, la mise en fourrière devient quasi inévitable.
L’assurance peut-elle couvrir une mise en fourrière ?
Beaucoup d’automobilistes s’imaginent qu’une assurance auto standard prend en charge les frais de fourrière. Malheureusement, ce n’est pas vrai. Les compagnies considèrent qu’un enlèvement pour stationnement irrégulier relève de la responsabilité du conducteur. Seules certaines assurances haut de gamme ou assistances spécialisées incluent parfois un remboursement partiel (et encore, souvent sous conditions). Pensez à lire les petites lignes de votre contrat ou à poser la question à votre assureur.
En cas de doute, mieux vaut donc prévoir une réserve pour éviter les mauvaises surprises au moment de régler la note. Et si la mésaventure se répète trop souvent, il peut être intéressant de revoir ses habitudes de stationnement ou d’envisager un parking sécurisé.