On revient à sa place, la voiture a disparu, la panique monte. Souvent, ce n’est pas un vol mais une mise en fourrière. À Montélimar, la circulation entre la nationale et les quartiers résidentiels crée des zones sensibles. Autour, on croise les automobilistes de Valence, Pierrelatte et Le Teil, ce qui tend le stationnement aux heures chargées. Mieux vaut connaître les bons réflexes pour retrouver rapidement sa voiture, sa moto ou son scooter et limiter les frais.
Savoir si son véhicule est en fourrière à Montélimar
Après un enlèvement, le titulaire reçoit une notification par lettre recommandée avec avis de réception. Attendre le facteur coûte cher, car la garde journalière s’ajoute chaque jour. Le plus rapide consiste à utiliser l’interrogation nationale des véhicules en fourrière pour vérifier en quelques secondes si la plaque apparaît en parc.
Autre réflexe gagnant: appeler les forces de l’ordre locales qui tiennent l’information du jour. Le commissariat de police de Montélimar répond au 04 75 00 70 70 et peut confirmer le lieu de garde ainsi que les créneaux d’accueil du parc. En cas d’urgence, composez 17 ou 112, et le 114 par SMS pour les personnes ayant des difficultés à entendre ou à parler. Ces coordonnées figurent sur l’annuaire officiel de l’État.
Si l’enlèvement a eu lieu dans une zone relevant de la gendarmerie, la brigade de Montélimar renseigne au 04 75 01 01 33 et oriente vers le site de garde.
Procédure pour récupérer son véhicule en fourrière
Avant d’aller au parc, il faut obtenir l’autorisation de sortie, appelée mainlevée, auprès du commissariat ou de la gendarmerie cités plus haut. Sur place, préparez des justificatifs simples et classique pour accélérer le passage au guichet:
- le certificat d’immatriculation du véhicule,
- un certificat d’assurance valide,
- votre permis de conduire.
Une fois la mainlevée délivrée, on vous indique l’adresse exacte du parc. À Montélimar, les véhicules enlevés sont dirigés vers un site de garde référencé autour de la rue Paul-Loubet et vers des prestataires agréés selon les marchés publics. Les horaires d’accueil se calent généralement sur des plages de bureau en semaine, avec parfois une ouverture le samedi. Prenez deux minutes pour confirmer l’adresse et l’horaire du jour avant de partir, les créneaux pouvant évoluer selon la période.
Sur place, l’agent réclamera les mêmes documents que pour la mainlevée, plus l’autorisation de sortie. Côté paiement, la carte bancaire est souvent privilégiée; certaines fourrières limitent l’espèce au-delà d’un certain montant. Un appel au préalable évite l’aller-retour inutile.

La facture se compose de plusieurs lignes: opérations préalables si vous interceptez l’équipe avant que la dépanneuse ne soulève la voiture, enlèvement, garde journalière et, si nécessaire, expertise quand l’état du véhicule l’exige. Pour un repère rapide, référez-vous au bloc ci-dessous.
Immobilisation matérielle : 7,60 € Opérations préalables : 15,20 € Enlèvement : 127,65 € Garde journalière : 6,75 € Mise en vente : 100 €
À titre indicatif, les barèmes nationaux hors grandes métropoles tournent autour de 15,20€ pour les opérations préalables, 127,65€ pour l’enlèvement, 6,75€ par jour de garde et 61€ d’expertise quand elle s’impose. Ces repères aident à anticiper la dépense totale.
Empêcher la mise en fourrière de son véhicule en arrivant à temps
Si vous arrivez alors que la dépanneuse prépare encore l’enlèvement et que le véhicule reste au sol, demandez une reprise sur place. Vous réglez uniquement les opérations préalables, puis vous déplacez la voiture vers une place régulière. Dès que deux roues quittent le sol ou que la voiture monte sur le plateau, l’enlèvement est considéré comme engagé et les frais principaux tombent.
Résister physiquement ou bloquer la dépanneuse expose à des peines lourdes: jusqu’à 3 mois d’emprisonnement, 3750€ d’amende, retrait de 6 points et possible suspension du permis pouvant atteindre 3 ans. Le plus efficace reste de garder son calme, de poser la question d’une reprise sur place si c’est encore possible, puis de basculer immédiatement vers la mainlevée pour limiter la garde. Ces règles valent pour une voiture, un utilitaire, mais aussi pour les deux-roues motorisés.
Pour éviter d’en arriver là, vérifiez systématiquement la signalisation: marchés, travaux, zones de livraison, passages piétons, accès pompiers, pistes cyclables, places PMR. Les scooters et motos mal posés sur trottoir partent aussi en parc s’ils gênent une issue ou un cheminement piéton.
Véhicule non récupéré en fourrière: quelles conséquences
Si personne ne vient, la garde journalière continue de s’ajouter. Au bout de quelques jours ouvrés, une expertise peut être déclenchée. Son but: évaluer l’état et la valeur du véhicule pour décider de la suite. Trois issues principales existent:
- véhicule apte à reprendre la route après paiement des frais,
- véhicule à réparer avant restitution, avec prescriptions techniques et parfois obligation de remorquage,
- véhicule classé hors d’usage ou de faible valeur menant à une vente ou à une destruction administrative.
Dans les faits, plus on attend, plus la facture grimpe et plus le risque d’une non-restitution augmente. Même en cas de contestation envisagée, reprenez le véhicule rapidement pour stopper la garde, puis poursuivez votre recours.