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Contacter la fourrière de Limoges

Découvrir que sa voiture a disparu du trottoir où on l’avait laissée provoque toujours un moment de panique. À Limoges, comme dans beaucoup de grandes villes, une mise en fourrière peut arriver pour différentes raisons : stationnement gênant, absence de contrôle technique ou infraction plus grave. Avant de craindre le pire, il faut envisager que le véhicule ait simplement été enlevé. Autour de la capitale de la Haute-Vienne, les automobilistes de Panazol, Feytiat, Isle ou Le Palais-sur-Vienne rencontrent les mêmes situations. Avec le prix moyen du stationnement en France autour de 1,50€ de l’heure (et plus de 4€ dans certaines métropoles), les contrôles de la police municipale sont de plus en plus fréquents. Résultat : les fourrières tournent à plein régime, y compris à Limoges.

Pourquoi votre véhicule a fait l’objet d’une mise en fourrière

Les causes d’une mise en fourrière à Limoges ne se limitent pas à une simple gêne de circulation. Plusieurs infractions peuvent justifier une décision d’enlèvement : stationnement sur une place handicapée, arrêt sur un passage piéton, véhicule sans assurance, absence de contrôle technique valide, ou encore abandon sur la voie publique. Les deux-roues n’y échappent pas : un scooter ou une moto mal garé sur le trottoir ou attaché à du mobilier urbain peut être enlevé par la police municipale.

Le processus d’enlèvement suit des étapes précises. D’abord, un agent de police ou un agent assermenté constate l’infraction. Il rédige un procès-verbal et prend la décision de mise en fourrière. Si le propriétaire arrive avant l’arrivée du dépanneur, il peut parfois éviter la saisie en réglant l’amende ou en déplaçant immédiatement le véhicule. Sinon, un véhicule de remorquage agréé intervient. Avant le chargement, les agents peuvent poser un sabot de blocage pour sécuriser la zone et empêcher le départ. Le véhicule est ensuite hissé sur le plateau, emmené à la fourrière municipale, et enregistré dans la base nationale.

Un procès-verbal est établi pour acter l’enlèvement. Dans les 5 jours, le propriétaire reçoit une notification officielle par courrier recommandé avec avis de réception. Ce courrier précise la raison de la mise en fourrière, l’adresse du dépôt et les modalités de restitution. Chaque journée de gardiennage est comptée, ce qui rend la rapidité d’action essentielle.

Procédure pour récupérer votre véhicule en fourrière à Limoges

Pour remettre la main sur un véhicule enlevé, il faut d’abord contacter la police municipale ou le commissariat de Limoges. Le commissariat central, situé 17 cours Bugeaud, est joignable au 05 55 14 30 00. La gendarmerie de Limoges, 44 avenue du Général de Gaulle, peut aussi renseigner les conducteurs au 05 55 12 53 00. Ces services confirment la présence du véhicule à la fourrière et délivrent la fameuse autorisation de sortie, appelée aussi « mainlevée ».

Cette autorisation s’obtient sur présentation de plusieurs documents :

  • Le certificat d’immatriculation du véhicule (carte grise).
  • Le certificat d’assurance en cours de validité.
  • Le permis de conduire du propriétaire ou du conducteur autorisé.

Une fois cette mainlevée obtenue, il faut se rendre à la fourrière automobile de Limoges. Le site principal se trouve rue Pierre Brossolette, dans la zone industrielle Nord. La fourrière est gérée par un service municipal en partenariat avec des entreprises locales de dépannage agréées. Le téléphone d’accueil est généralement le 05 55 38 12 00. Les horaires d’ouverture vont du lundi au vendredi de 8h à 19h, et le samedi jusqu’à 17h (mieux vaut appeler avant de s’y rendre).

Fourrière de Limoges

Sur place, le gardien vérifie les documents et remet le véhicule après règlement des frais. Si la voiture appartient à une société ou à un autre particulier, il faut ajouter une autorisation écrite du titulaire de la carte grise, accompagnée de la copie de sa pièce d’identité. Sans ces justificatifs, aucune restitution n’est possible.

Les frais de fourrière à Limoges incluent plusieurs éléments : le coût d’enlèvement, les frais de garde journalière et, dans certains cas, une expertise mécanique ou un constat de sécurité. Le montant varie selon le type de véhicule (voiture, moto, utilitaire). Voici le code à insérer à cet endroit :

Immobilisation matérielle : 7,60 €

Opérations préalables : 15,20 €

Enlèvement : 127,65 €

Garde journalière : 6,75 €

Mise en vente : 100 €

En moyenne, le tarif national pour un enlèvement de voiture particulière tourne autour de 127€, avec un gardiennage facturé à environ 6,75€ par jour. Pour un deux-roues, les frais sont plus bas, mais augmentent vite si le véhicule reste plusieurs jours. Passé 30 jours sans récupération, la loi permet à la collectivité de vendre le véhicule ou de le détruire s’il est considéré comme irréparable.

Pour récupérer le véhicule à la fourrière, les mêmes documents sont nécessaires que pour la mainlevée :

  • L’autorisation de sortie délivrée par la police ou la gendarmerie.
  • La carte grise du véhicule.
  • L’attestation d’assurance valide.
  • Le permis de conduire correspondant.

Le paiement s’effectue sur place, généralement par carte bancaire ou espèces. Le véhicule est rendu immédiatement après règlement. Les conducteurs de deux-roues peuvent être invités à venir avec un casque et leurs papiers pour repartir en toute sécurité.

Comment contester une mise en fourrière

Si vous estimez que votre véhicule a été enlevé sans raison valable, il existe plusieurs recours pour contester une mise en fourrière à Limoges. La première étape consiste à demander la fiche descriptive de votre véhicule à la fourrière. Ce document indique le motif d’enlèvement, l’état du véhicule à son arrivée et les éléments observés par les agents. Il sert de base pour toute contestation.

Ensuite, vous pouvez adresser un courrier de réclamation au service ayant ordonné l’enlèvement (commissariat ou mairie). Ce courrier doit expliquer pourquoi vous jugez la décision injustifiée et être accompagné de preuves concrètes : photos de la signalisation, ticket de stationnement valide, certificat médical, justificatif d’un dépannage en cours, etc. Mentionnez également vos coordonnées et les références du véhicule (immatriculation, date, heure, lieu).

Si la réponse ne vous satisfait pas, vous pouvez saisir le procureur de la République auprès du tribunal judiciaire de Limoges. Ce recours permet d’obtenir un examen plus approfondi du dossier. Les délais de traitement varient selon les cas, mais plus la réclamation est argumentée et documentée, plus elle a de chances d’aboutir.

Enfin, en cas de dommage constaté sur le véhicule pendant son séjour à la fourrière (rayures, vitres brisées, accessoires manquants), signalez-le immédiatement au gardien avant de repartir. Faites constater les dégâts par écrit et prenez des photos. Vous pouvez ensuite adresser une demande d’indemnisation au gestionnaire de la fourrière ou à la mairie de Limoges.

La fourrière de Limoges, comme toutes celles en France, a pour objectif d’assurer la sécurité et la fluidité de la circulation. Même si l’expérience reste désagréable, connaître les bons contacts et les bons réflexes permet de gagner du temps et d’éviter des frais inutiles.