Lorsque l’on vit à Fleury-les-Aubrais, perdre soudainement la trace de sa voiture ou de son deux-roues crée toujours un moment d’inquiétude. Beaucoup de conducteurs se déplacent aussi entre Orléans, Saran et Chécy, des communes très proches où la circulation dense et les zones de stationnement réglementées rendent les enlèvements plus fréquents. Souvent, la disparition d’un véhicule se révèle être une simple mise en fourrière, ce qui reste une situation désagréable mais généralement facile à résoudre.
Savoir si son véhicule est en fourrière
Avant d’envisager le pire, il vaut mieux vérifier si la voiture a réellement été enlevée. L’État propose un outil très pratique permettant de consulter la base des véhicules placés en fourrière à partir de la plaque d’immatriculation. Vous pouvez accéder à ce service ici :
consulter la base des véhicules en fourrière.
Si le site n’indique rien, il reste possible d’appeler le commissariat ou la gendarmerie proches. Les forces de l’ordre disposent de la liste actualisée des enlèvements du secteur et peuvent vous confirmer rapidement l’emplacement de votre véhicule. Selon l’endroit exact où il a été garé, la dépanneuse peut l’avoir transféré vers une fourrière d’Orléans ou d’une commune voisine.
Procédure pour récupérer son véhicule en fourrière
Pour connaître la localisation précise du véhicule, contactez les forces de l’ordre :
- Commissariat d’Orléans : 02 38 78 40 00
- Gendarmerie la plus proche : informations disponibles sur le site de la gendarmerie nationale
Une fois que vous savez où se trouve la voiture, il faut obtenir la mainlevée auprès du commissariat ou de la gendarmerie. On vous demandera :
- le certificat d’immatriculation ;
- le certificat d’assurance en cours de validité ;
- votre permis de conduire.
La fourrière elle-même demandera ces documents ainsi que l’autorisation de sortie. Les véhicules enlevés à Fleury-les-Aubrais peuvent être dirigés vers une fourrière d’Orléans, souvent ouverte en journée entre 9h et 18h, avec parfois une pause méridienne. Il vaut mieux appeler avant pour connaître les horaires exacts.
La libération du véhicule implique aussi de régler les frais liés à l’enlèvement, à l’immobilisation et à la garde. Voici le code permettant d’afficher ces tarifs sur votre site : Immobilisation matérielle : 7,60 € Opérations préalables : 15,20 € Enlèvement : 127,65 € Garde journalière : 6,75 € Mise en vente : 100 €
Empêcher la mise en fourrière de son véhicule en arrivant à temps
Il arrive qu’un conducteur retourne vers son véhicule alors qu’un agent est déjà sur place. Beaucoup pensent qu’il suffit de se placer dans la voiture pour empêcher l’enlèvement, mais ce n’est pas si simple. Une fois que la procédure est engagée, toute opposition peut être vue comme une entrave.
Cette infraction peut entraîner une amende allant jusqu’à 750€, voire plus en cas de comportement agressif ou dangereux. La meilleure solution consiste à demander calmement si l’agent accepte d’interrompre l’opération. Si la dépanneuse n’a pas encore soulevé les roues, il peut parfois autoriser le conducteur à régler certains frais sur place et repartir, mais cela dépend entièrement de la situation et du personnel.
Véhicule non récupéré en fourrière : quelles conséquences ?
Plus un véhicule reste en fourrière, plus les frais de garde augmentent. Après plusieurs jours, les autorités demandent une expertise pour déterminer si le véhicule peut être conservé, restitué, vendu ou détruit. L’expert vérifie son état mécanique, la carrosserie, et son niveau de sécurité générale. Si le véhicule est jugé dangereux ou irréparable, il peut être destiné à la destruction.
Si le propriétaire ne vient toujours pas le récupérer, le véhicule peut être vendu ou détruit après une procédure administrative. Les frais restent dus, même dans ces cas-là. Il est donc préférable d’agir rapidement, même si l’on envisage de se séparer du véhicule.