Aller au contenu

Comment joindre la fourrière d’Épernay

À Épernay, perdre soudainement la trace de sa voiture — ou de son scooter — peut créer une vraie panique. Certains pensent immédiatement à un vol, alors qu’une mise en fourrière reste l’explication la plus fréquente. Et comme la circulation entre Épernay et Reims génère beaucoup de passages, les interventions de fourrière ne sont pas rares.

Que vous ayez été surpris par un enlèvement, que vous ne compreniez pas bien ce qui vous est reproché ou que vous souhaitiez contester une décision, ce guide vous aide à y voir plus clair, étape par étape.

Pourquoi votre véhicule garé à Épernay peut finir en fourrière

Pour éviter une mise en fourrière, il faut rappeler quelques règles de stationnement. À Épernay, comme partout ailleurs, un véhicule doit rester correctement garé, ne pas gêner la circulation, respecter les zones réglementées et ne pas occuper des places réservées (PMR, livraisons, transports, zones de sécurité). Un stationnement dangereux ou trop prolongé peut suffire à déclencher une intervention.

Les situations les plus courantes sont :

  • stationnement sur un trottoir ou une piste cyclable ;
  • arrêt gênant dans un virage ou à proximité d’un passage piéton ;
  • occupation d’une place réservée sans autorisation ;
  • absence d’assurance ou véhicule manifestement abandonné ;
  • stationnement en zone interdite temporaire (travaux, marché, événement).

Certains délits justifient également une mise en fourrière : conduite sans permis, conduite malgré suspension, alcoolémie élevée, ou véhicule présentant un danger manifeste. L’agent peut alors ordonner l’enlèvement immédiatement.

En cas d’entrave à une mise en fourrière — par exemple si vous empêchez physiquement l’enlèvement, si vous tentez de déplacer le véhicule après qu’un sabot a été posé, ou si vous vous opposez à l’opérateur — les sanctions peuvent être lourdes. Elles incluent une amende pouvant atteindre 3750€, une possible immobilisation administrative du véhicule, et même une peine complémentaire comme une suspension de permis. Mieux vaut donc rester calme et régler la situation ensuite, au commissariat.

Récupérer son véhicule en fourrière

Si le véhicule a disparu de son emplacement habituel, commencez par vérifier s’il se trouve bien en fourrière. Le moyen le plus rapide reste l’outil en ligne officiel :
interrogation des véhicules en fourrière.
Avec l’immatriculation, vous pouvez obtenir la confirmation en quelques minutes.

Voiture garée sur un trottoir à Épernay

En parallèle, un appel au commissariat d’Épernay peut vous aider. Les policiers peuvent vérifier immédiatement si le véhicule a été enlevé. Ils donnent également l’adresse précise du parc où se trouve le véhicule. Le commissariat est généralement joignable en journée ; mieux vaut appeler avant de se déplacer, surtout le week-end.

Pour obtenir la mainlevée, c’est-à-dire l’autorisation de récupérer la voiture ou le deux-roues, vous devrez apporter :

  • le certificat d’immatriculation ;
  • le certificat d’assurance à jour ;
  • votre permis de conduire ;

Une fois la mainlevée en main, vous pourrez vous rendre à la fourrière. Dans le secteur d’Épernay, les véhicules sont souvent dirigés vers une fourrière agréée située en périphérie de la ville ou vers un parc coopérant avec les communes voisines. Les horaires tournent souvent autour de 8h30-12h et 14h-18h (horaires susceptibles de varier en été).

Pour reprendre la voiture, il faudra présenter :

  • la mainlevée ;
  • le certificat d’immatriculation ;
  • l’attestation d’assurance ;
  • le permis de conduire.

Avant de repartir, un règlement des frais est obligatoire. Ces frais couvrent l’immobilisation, l’enlèvement, la garde journalière, et éventuellement une expertise.
Voici le short code pour afficher les tarifs actualisés :

Immobilisation matérielle : 7,60 €

Opérations préalables : 15,20 €

Enlèvement : 127,65 €

Garde journalière : 6,75 €

Mise en vente : 100 €

.

L’expertise d’un véhicule mis en fourrière

Si un véhicule reste plusieurs jours dans un parc de fourrière sans être réclamé, une expertise peut être programmée. Son objectif est d’évaluer son état général et de déterminer si le véhicule doit être conservé, réparé, vendu ou détruit. Cette expertise est réalisée par un professionnel agréé.

Elle examine notamment :

  • l’état mécanique général ;
  • les éventuels risques pour la sécurité ;
  • la valeur du véhicule ;
  • le coût potentiel des réparations.

Les frais d’expertise — souvent autour de 60€ — s’ajoutent à la facture finale. Si le véhicule est jugé dangereux ou économiquement irréparable, la procédure peut se poursuivre vers une mise en destruction ou en vente à titre de récupération, après un délai légal.

Contester une mise en fourrière

Il arrive, même à Épernay, qu’un automobiliste estime qu’un enlèvement n’était pas justifié. Pour cela, plusieurs recours existent. La première étape consiste à consulter la fiche descriptive du véhicule. Ce document, conservé à la fourrière, mentionne l’état du véhicule à son arrivée, l’heure exacte de l’enlèvement, la rue concernée et la nature de l’infraction.

Vous pouvez ensuite adresser un courrier à l’Officier du ministère public pour contester l’infraction à l’origine de l’enlèvement. Si cette contestation aboutit, un remboursement partiel ou total des frais peut être obtenu.

Voici un modèle de lettre pour vous aider :

Objet : Contestation de mise en fourrière

Madame, Monsieur,

Je souhaite contester la mise en fourrière de mon véhicule immatriculé [IMMATRICULATION], intervenue le [DATE] à Épernay.
Selon moi, cette mesure était injustifiée pour les raisons suivantes :
[expliquez clairement la situation : signalisation insuffisante, ticket valide, erreur de localisation, etc.].

Je vous prie de bien vouloir m'adresser la fiche descriptive du véhicule et tout document relatif à la décision de mise en fourrière.

Je reste disponible pour tout complément utile.

Cordialement,
[NOM – ADRESSE – TÉLÉPHONE]

Pensez à conserver une copie de tous vos échanges. Une contestation peut parfois prendre plusieurs semaines, mais elle reste parfaitement légitime si vous disposez d’éléments concrets.