La mise en fourrière d’un véhicule peut bouleverser une journée, que ce soit pour une voiture, un scooter ou une moto. À Clamart, il suffit parfois d’un stationnement gênant ou d’une infraction pour voir son véhicule emmené sans préavis. Cette situation concerne aussi bien les habitants de Meudon, Issy-les-Moulineaux, Châtillon ou Malakoff, qui circulent régulièrement dans la commune. Savoir comment réagir et contacter la fourrière auto de Clamart permet de gagner du temps et d’éviter des frais supplémentaires.
Savoir si son véhicule garé à Clamart est en fourrière
En général, la notification de mise en fourrière arrive par lettre recommandée avec avis de réception. Mais il n’est pas rare de vouloir vérifier plus rapidement, surtout si l’on découvre l’absence de sa voiture ou de son deux-roues. Pour cela, l’outil officiel de vérification en ligne reste le moyen le plus rapide : vérifier la présence de votre véhicule en fourrière. Il suffit de renseigner la plaque d’immatriculation pour obtenir une réponse immédiate.
Autre solution : contacter directement le commissariat de police de Clamart au 01 41 46 13 00. Les agents peuvent confirmer la mise en fourrière et indiquer où se trouve précisément votre véhicule. Pour ceux qui préfèrent, la gendarmerie locale est aussi une option, mais la police municipale de Clamart reste l’interlocuteur principal pour ce type de situation. Mieux vaut appeler avant de se déplacer, les horaires peuvent varier selon les périodes de l’année.
Comment obtenir la mainlevée
Pour récupérer un véhicule enlevé à Clamart, il faut d’abord obtenir la mainlevée auprès du commissariat ou de la gendarmerie. Pensez à préparer :
- Le certificat d’immatriculation du véhicule (carte grise à jour)
- Un justificatif d’assurance valide pour le véhicule
- Votre permis de conduire
L’agent vérifiera que vous êtes bien le propriétaire ou conducteur autorisé, puis remettra l’autorisation de sortie. Cette étape est indispensable avant de se rendre à la fourrière.

Récupérer son véhicule en fourrière à Clamart
Une fois la mainlevée obtenue, direction la fourrière municipale de Clamart. Les véhicules sont généralement entreposés au commissariat de police, 1-3 avenue Jean Jaurès, 92140 Clamart. Appelez le 01 41 46 13 00 pour toute question sur les horaires ou pour confirmer la présence de votre voiture ou de votre deux-roues. Sur place, il faudra présenter : l’autorisation de sortie, la carte grise, l’attestation d’assurance et le permis de conduire. Si vous ne pouvez pas venir en personne, il est possible de mandater quelqu’un : pensez à lui remettre une procuration et une copie de votre pièce d’identité.
Les frais à régler incluent l’enlèvement, l’immobilisation matérielle,, les opérations préalables et la garde journalière. À partir du troisième jour, une expertise peut être facturée :
Immobilisation matérielle : 7,60 €
Opérations préalables : 15,20 €
Enlèvement : 127,65 €
Garde journalière : 6,75 €
Mise en vente : 100 €
Adresser une réclamation pour une mise en fourrière injustifiée à Clamart
Si vous estimez que la mise en fourrière de votre véhicule à Clamart n’était pas justifiée, il est possible de contester. Vous pouvez consulter la fiche descriptive établie lors de l’enlèvement, disponible au commissariat ou à la fourrière. Cette fiche détaille l’état du véhicule et les circonstances de l’enlèvement.
Pour contester, adressez une lettre recommandée à la police municipale ou à la préfecture, en joignant la fiche descriptive, la contravention et tout justificatif utile (photos, témoignages…). Voici un exemple de lettre à personnaliser selon votre situation :
Madame, Monsieur, Je souhaite contester la mise en fourrière de mon véhicule (marque, modèle, immatriculation) intervenue le (date) à Clamart. Après consultation de la fiche descriptive, je considère que cette mesure était injustifiée pour les raisons suivantes : (expliquez vos arguments). Merci de bien vouloir réexaminer mon dossier et m’informer de la suite donnée à ma demande. Cordialement, Nom, prénom, adresse, téléphone
Si besoin, n’hésitez pas à solliciter les conseils d’une association d’usagers ou d’un avocat spécialisé pour appuyer votre réclamation.